En quoi consiste exactement le Self Leadership, à quelles compétences cela fait-il appel ? Comment réussir à se manager soi-même et à évoluer avec confiance et lucidité sur son chemin et vers son but ?
Si l’on considère que le leadership est un «processus d’influence», alors le « Self Leadership » peut se définir comme un «processus de l’influence de soi-même pour établir sa propre direction et sa propre motivation» (1). Mais avant de développer ces notions, revenons préalablement aux différents risques qui, dans les entreprises du monde, entier menacent les managers.
Un des risques les plus fréquents est celui d’être happé par l’opérationnel. L’urgence apparente de certaines sollicitations conduit le manager à se positionner en tant que spécialiste pour apporter son expertise afin de résoudre des problèmes. Fort de son succès, il s’engage rapidement dans une course effrénée génératrice de stress. Ce dernier étant souvent renforcé par d’autres sollicitations telles que les avalanches d’e-mail, les réseaux sociaux ainsi que les si nombreuses et longues réunions.
Une seconde menace pour le manager est la diminution de sa capacité d’influence et de décision sur sa propre activité. En effet, le management se réduit parfois à un rôle de modération et de coordination, de par les règles et processus d’entreprise omniprésents, ainsi que les opinions de la hiérarchie et des collaborateurs qui doivent impérativement être prises en compte. Les années passent et tant les entreprises que le destin guident le plus souvent le parcours du manager. Au final, aura-t-il été le pilote de sa propre vie professionnelle ou simplement le passager ? Prochainement, dans le deuxième volet de cet article, nous allons traiter des compétences clés du Self Leadership.
Par Jean-Marc Guscetti
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