Le développement des villes d’Afrique préoccupe le groupe IOKA Holding. Déjà présent au Togo et agissant au Bénin et au Ghana, IOKA Holding rêve d’une Afrique moderne avec des villes qui disposent de bulding aux normes internationales. 

Lomé, la capitale économique et politique du Togo compte parmi son patrimoine hôtelier IOKA Hôtel. Il est l’œuvre du groupe IOKA Holding en partenariat avec des investisseurs locaux. Son PDG Francis AGBADO, ambitionne de contribuer à l’émergence de villes africaines à l’image de Dubaï. « Notre domaine de prédilection c’est l’hôtellerie avec deux marques « IOKA Hôtel & Suites, 4 étoiles » et « Pop by IOKA, 3 étoiles » », précise Francis AGBADO. Il est question pour lui de développer cette marque sur le plan africain. « A part l’hôtellerie, nous disposons aussi d’une marque de Coworking. 

IOKA Works présente notamment dans la Tour « IOKA Hôtel & Suites » de Lomé qui est un bulding à usage mixte. Nous avons l’ambition de développer d’autres actifs immobiliers comme les parkings publics ou encore les entrepôts logistiques », ajoute le Promoteur. Ces deux classes d’actifs contribueront au rayonnement du Togo, qualifié de petite Suisse de l’Afrique de l’ouest et qui abrite déjà plusieurs institutions régionales, a-t-il mentionné. IOKA signifie entouré de joie en Yoruba, bienvenue en langue Bété et fleur en japonais. En somme, IOKA est au cœur du registre du bien-être et de l’hospitalité.

Sur le corridor Cotonou-Lomé-Accra

Après Lomé le groupe IOKA Holding a de nouveaux projets à Cotonou et au Ghana. En raison de ce que l’Afrique est une terre d’opportunités qui a vraiment besoin d’infrastructures de qualité, les investissements du groupe vont s’intensifier en Afrique. L’objectif est de faire profiter aux Africains les potentialités de leur continent pour ne plus aller chercher de divertissement, de l’emploi dans d’autres pays du monde. Il est indubitable aujourd’hui que Dubaï offre beaucoup d’opportunités. « Mais il y a quelques années, c’était un désert. Il a fallu des opérateurs économiques pour rendre vivable et attrayante cette ville. C’est un peu notre vision. Pourquoi ne pas transformer des villes d’Afrique en Dubaï ? », s’interroge l’entrepreneur Francis AGBADO.  « Nous voulons apporter notre pierre à cet édifice », conclut-il. 

Au sujet de l’environnement des affaires, le financier, Francis AGBADO reconnaît qu’il n’est pas forcément très favorable comparé à d’autres destinations. « Mais il faut mitiger », souligne-t-il. Il explique : « pour mobiliser des ressources, parfois les délais sont trop longs, ça coûte cher, mais en même temps, il y a des opportunités. » Il illustre en faisant des comparaisons « quand on regarde les taux de rendement de certains investissements », renseigne le Promoteur, « on a de très bons rendements comparés à des zones comme l’Europe ». Au Ghana, où il vit, Francis AGBADO témoigne qu’il est possible d’avoir un retour sur investissement en 7 ans ou 8 ans. Les taux de rendement sont encore supérieurs malgré la cherté des ressources en Afrique.  

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