L’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES) de Belgique, sous l’égide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, a récemment dévoilé son programme de bourses pour l’année universitaire 2024-2025. 

Cette initiative, s’inscrivant dans une perspective de coopération internationale, cible les étudiants et professionnels de 29 pays, dont 19 sont situés sur le continent africain. Les bénéficiaires auront l’opportunité de s’immerger dans des programmes de bachelor, de master avancé ou de formation continue au sein des institutions prestigieuses de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Le programme de bourses d’ARES est une manifestation concrète de l’engagement envers le développement des compétences nécessaires pour naviguer dans les défis contemporains. Les domaines d’étude proposés sont divers et touchent aux secteurs cruciaux tels que les droits de l’homme, la microfinance, la santé publique, le transport et la logistique, l’économie, et bien d’autres. Les formations continues, s’étalant sur une période de 2 à 6 mois, explorent des thématiques d’actualité comme la pédagogie universitaire numérique, le développement durable et la santé mondiale.

Réinvestir les compétences 

L’impact de cette initiative sur les bénéficiaires et, par extension, sur leurs communautés et pays d’origine, pourrait être substantiel. Elle offre une plateforme pour l’acquisition de connaissances et compétences avancées, et encourage l’application des acquis dans des contextes locaux. L’échange culturel et académique entre les bénéficiaires et leurs homologues belges peut également enrichir l’expérience éducative et ouvrir des avenues de collaboration future. En outre, cette initiative est une reconnaissance de la jeunesse africaine dynamique et aspire à contribuer à l’édification des capacités humaines nécessaires pour le développement durable du continent. Les pays ciblés par le programme ARES, tels que le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la République démocratique du Congo, le Kenya, le Maroc, le Rwanda, le Sénégal et l’Afrique du Sud, pour n’en nommer que quelques-uns, sont des terrains fertiles où les compétences acquises peuvent être mises au service des communautés.

Cependant, le succès durable de cette initiative repose sur la manière dont ces acquis seront réinvestis dans les pays d’origine des bénéficiaires. Le réinvestissement des compétences acquises est un maillon essentiel pour garantir que l’impact de cette initiative ne se limite pas à l’épanouissement individuel, mais qu’il se traduit également par un progrès collectif et tangible au sein des sociétés d’origine. Pour encourager le réinvestissement efficace des compétences et connaissances acquises, un système de suivi et de soutien post-formation pourrait être envisagé. Ce système pourrait inclure des mécanismes tels que des forums de réseautage entre les bénéficiaires, les institutions d’enseignement et les acteurs du développement local et régional. Il pourrait également englober la création de plateformes collaboratives favorisant l’échange d’expériences, le partage des meilleures pratiques et l’incubation de projets communautaires ou entrepreneuriaux.

De plus, les gouvernements et les institutions des pays bénéficiaires pourraient être encouragés à reconnaître et valoriser les compétences acquises à travers l’initiative ARES, en créant des opportunités d’emploi et de leadership adaptées. L’intégration réussie des bénéficiaires dans des secteurs clés de l’économie permettrait non seulement de maximiser l’impact des compétences acquises, mais aussi de promouvoir un échange de connaissances et d’expertise au sein de la communauté locale.

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