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La crise de la dette en Zambie a mis en lumière les préoccupations concernant la relation entre la Chine et les pays africains, notamment en ce qui concerne le phénomène du « piège de la dette ». En 2020, la Zambie est devenue le premier pays au monde à faire défaut sur sa dette souveraine, confrontée à la difficulté de restructurer plus de 17 milliards de dollars de dette extérieure, dont une part importante est détenue par la Chine, le plus grand créancier du pays. Cette situation a suscité des appels des pays occidentaux en faveur d’une réduction de la dette par la Chine.

I. Les origines de la crise de la dette en Zambie :

La Zambie a été confrontée à une combinaison de facteurs qui ont contribué à sa crise de la dette, notamment la baisse des prix des matières premières, la mauvaise gestion économique, la corruption et les répercussions économiques de la pandémie de Covid-19. Cette conjonction de facteurs a mis le pays dans une situation difficile, l’empêchant de rembourser ses dettes de manière adéquate.

II. La montée en puissance de la Chine en tant que créancier en Afrique :

Au cours des dernières décennies, la Chine est devenue un acteur majeur dans le domaine des prêts et des investissements en Afrique. Grâce à ses initiatives telles que la Belt and Road Initiative, la Chine a accordé d’importants prêts aux pays africains, y compris à la Zambie, pour financer des projets d’infrastructures. Cependant, les conditions de ces prêts et les risques associés ont suscité des inquiétudes quant à la soutenabilité de la dette et à la dépendance croissante des pays africains envers la Chine.

III. Le « piège de la dette » et les appels à la réduction de la dette :

Le concept du « piège de la dette » fait référence à la situation où les pays emprunteurs se retrouvent surendettés vis-à-vis des créanciers étrangers, en particulier de la Chine, compromettant ainsi leur souveraineté et leur développement économique. Les pays occidentaux ont soulevé des préoccupations quant aux pratiques de prêt de la Chine en Afrique et ont appelé à une réduction de la dette pour soulager les pays endettés.

IV. Les défis et les perspectives pour la Zambie et la relation sino-africaine :

La Zambie est confrontée à des défis considérables pour restructurer sa dette et restaurer sa stabilité économique. La relation sino-africaine est également mise à l’épreuve, car il est nécessaire de trouver un équilibre entre la réduction de la dette et la préservation des relations bilatérales avec la Chine. Les pays africains doivent également renforcer leur capacité de négociation et leur transparence en matière de prêts pour éviter de futures crises de la dette.

Conclusion:

La crise de la dette en Zambie met en évidence les enjeux complexes de la relation sino-africaine et soulève des questions sur la soutenabilité de la dette des pays africains. La réduction de la dette et la promotion de pratiques de prêt responsables sont essentielles pour assurer un développement économique durable en Afrique. Une coopération renforcée entre les pays africains, la Chine et les pays occidentaux est nécessaire pour trouver des solutions viables à long terme et éviter que d’autres pays ne tombent dans le piège de la dette.

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