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Par Thierry DIME

La BRAFA 2025, pour son édition anniversaire, fait la part belle à l’art africain, mettant en évidence son rayonnement croissant sur la scène internationale. Les stands de la Galerie Montagut (103) et de la Galerie Claes (35) incarnent cet hommage vibrant à l’art tribal, un art qui transcende les frontières culturelles pour toucher les amateurs et collectionneurs du monde entier. Ces galeries ne se contentent pas d’exposer des objets d’exception : elles redéfinissent la place de l’Afrique dans l’histoire artistique universelle.

Une passion partagée

Depuis sa fondation en 1990 à Barcelone, la Galerie Montagut s’est imposée comme un phare pour l’art tribal africain. Sous l’impulsion de Guilhem Montagut, inspiré par Rachel Montagut, visionnaire et pionnière dans ce domaine, cette institution porte un regard unique sur les cultures africaines. Le stand 103 reflète cet engagement à travers une sélection d’œuvres qui transcendent leur rôle fonctionnel pour dialoguer avec les courants artistiques contemporains. Les expositions multidisciplinaires organisées par la galerie montrent à quel point l’art tribal peut être un langage universel, liant les traditions du passé aux créations modernes. En participant à des événements prestigieux tels que la BRAFA ou Paris Tribal, la Galerie Montagut contribue à la reconnaissance de l’Afrique comme une source intarissable d’inspiration artistique.

De son côté, la Galerie Claes, située à Bruxelles et dirigée par Didier Claes, met à l’honneur l’art d’Afrique centrale avec une rigueur et une passion exemplaires. Depuis 2002, cette galerie a bâti sa réputation sur des sélections exceptionnelles, issues des grandes collections occidentales. Le stand 35 à la BRAFA témoigne de cette exigence, offrant un panorama des chefs-d’œuvre qui révèlent la richesse culturelle et spirituelle des peuples africains. Didier Claes ne se limite pas à l’exposition : il œuvre aussi à la diffusion des connaissances à travers des publications de référence comme Empreintes d’Afrique ou Passion Partagée. Son approche érudite résonne dans chaque projet, qu’il s’agisse d’expositions emblématiques ou de collaborations institutionnelles.

Une reconnaissance internationale

La présence de ces deux galeries à la BRAFA 2025 souligne la reconnaissance croissante de l’art africain sur le marché mondial. Longtemps considéré comme un art d’intérieur ou d’étude ethnographique, l’art africain a réussi à se hisser au rang des formes d’expression artistique les plus appréciées et recherchées. Cette évolution résulte d’un effort collectif de galeries, de conservateurs et d’artistes passionnés, qui ont su mettre en avant la portée universelle et intemporelle des créations africaines. La Galerie Montagut et la Galerie Claes illustrent parfaitement cette dynamique en présentant des collections qui mêlent tradition et modernité. Tandis que Montagut se concentre sur l’interaction entre l’art tribal et les langages contemporains, Claes met en lumière la profondeur culturelle et historique des œuvres d’Afrique centrale. Leur présence à la BRAFA confirme non seulement l’intérêt croissant pour l’art africain, mais aussi son rôle d’acteur majeur sur la scène artistique internationale.

En mettant à l’honneur ces galeries (les stands 103 et 35), la BRAFA 2025 rappelle que l’art est un pont entre les cultures et un moteur de transformation sociale. Cette édition historique de la BRAFA est une opportunité pour les amateurs d’art de découvrir et d’apprécier le patrimoine inestimable de l’Afrique, tout en réfléchissant à son rôle dans un monde artistique en perpétuelle évolution.

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